× Kyogi - Vous nous adorez, ne dites pas le contraire ! ×
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 

 10:00 am at The Convini [libre]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Hiro Kamiya

Hiro Kamiya


Nombre de messages : 31
Age : 34
Date d'inscription : 13/07/2007

How are you ?
Humeur: Tranquille.
Heart: Il bat, merci.
Popularité:
10:00 am at The Convini [libre] Left_bar_bleue33/10010:00 am at The Convini [libre] Empty_bar_bleue  (33/100)

10:00 am at The Convini [libre] Empty
MessageSujet: 10:00 am at The Convini [libre]   10:00 am at The Convini [libre] Icon_minitimeMer 18 Juil - 2:23

10:00.

Un éclairage artificiel, des rayons emplis de produits divers, variés et colorés. Bourdonnement de pas, de conversations, de bruits de caisse enregistreuse, de ronronnements de la clim'. Les pas de plusieurs personnes martèlent le sol lisse et brillant, ils font des courses. Le voisinage se retrouve souvent ici, il se croise, discute, se salut, se donne rendez-vous, répand les ragots, rumeurs et potins, en bref organise la vie sociale du quartier. Pour tout savoir de la vie du quartier, rien de tel que le Convini.

"Atcha'"

Un éternuement secoue un corps et trouble l'air. Hiro, les coudes posés sur la barre servant à diriger son cadis vient de s'arrêter devant les mouchoirs. Il prend un lot quelconque, l'ouvre, ouvre un paquet, tire un mouchoir et se mouche. Il éternue encore une fois, deux, trois, et enfin ça se calme. Il soupire et continue ses courses.
Il est venu acheter quelques petites choses, d'abord des petits remèdes de grand-mère pour se soigner, en effet la pluie de la veille lui a donner une crève qui le prend au nez depuis ce matin. Ensuite son frère avait besoin de quelques petits trucs, réfrigérateur presque vide, produits d'entretien, et enfin il voulait faire un petit repas pour lui et son frère pour fêter son arrivée et pour convaincre son frère qu'il a bien fait de le laisser venir vivre chez lui.
Il marche lentement, son regard se posant çà et là, s'arrêtant sur certains produits qu'il prenait et mettait dans son cadis.
Il prenait son temps parce qu'il était fatigué et sentait qu'il n'aurait pas beaucoup d'énergie à fournir de toute façon, et puis il fallait qu'il s'économise pour la suite. Il faut dire que déjà Hiro n'avait pas dormit de la nuit, trop excité, il avait fixé le plafond de sa chambre, un sourire aux lèvres et l'esprit envahit de milliers de pensées et de milliers de rêves éveillés. Puis, depuis ce matin, il s'était quand même activé. Il avait réparé les dégâts causé par la pluie, lavage de vêtements, mise à sécher, rangement de la chambre, du salon, de la cuisine. Il avait voulu nettoyer mais c'était rendu compte qu'il manquait de produits, raison de plus pour faire les courses.
Petit-déjeuner, douche, il enfile un boxer, un pantalon de lin blanc moulant, un tee-shirt blanc à manches courtes, un pull en cachemire bleu, des converses bleues et hop le voilà au Convini, parcourant les rayons, emplissant petit à petit son cadis.


Boum.

Regardant les produits sur le côté, il ne voit pas qu'il y a quelqu'un dans l'allée et lui rentre dedans avec le cadis. Heureusement il ne va pas vite, le choc n'est pas violent. Complètement éveillé par la gêne, il traverse la distance qui le sépare de la personne qu'il vient de heurter et se penche dans sa direction.

"Sumimasen"
Revenir en haut Aller en bas
Miki Omura

Miki Omura


Nombre de messages : 10
Age : 39
Date d'inscription : 15/07/2007

How are you ?
Humeur: ...Besoin de câlins...
Heart:
Popularité:
10:00 am at The Convini [libre] Left_bar_bleue23/10010:00 am at The Convini [libre] Empty_bar_bleue  (23/100)

10:00 am at The Convini [libre] Empty
MessageSujet: Re: 10:00 am at The Convini [libre]   10:00 am at The Convini [libre] Icon_minitimeMer 18 Juil - 23:36

Il est tôt. Trop tôt. Le temps était venu aux changements. Mais de là à changer ses habitudes en quelques heures de train...Surtout quand il était question de sommeil. Laissez toujours à une petite Miki ses heures de sommeil, ou c'est vous qui n'arrivez plus à dormir. Et en plus du manque de sommeil, le temps n'était pas en faveur de sa bonne humeur. Départ le ciel gris, nuages gris, sommeil grisonnant, réveil diluvien, arrivée avec un soleil...inexistant. Tels sont les facteurs importants pour mettre quelqu'un dans de bonnes conditions ! Et si en plus on débarque dans un quartier inconnu avec des gens tout aussi mémorables...
hésitante, traînant les pieds, pas du tout réveillée mais surtout perdue, Miki regretta soudain le confort du wagon aux fauteuils usés et malodorants et son occupant, pas très frais, en tout point. Finalement...Le fait de laisser le pauvre seul avec ses répliques perverses et narcissiques lui fit moins regretter son départ. Mais bon...Là au moins, elle était en sécurité. Il y faisait chaud. Il n'y avait pas non plus 5 chemins où se perdre. 1ère chose qu'un adulte sait faire: Se débrouiller seul pour retrouver son chemin jusque sa maison. 1ère chose que Miki devait absolument faire. Mais qu'elle ne pouvait pas. Pas sans sa mère en tout cas.
Toujours plantée sur le quai de la gare, un bruit pas très net la ramena dans la dure réalité. Frissonnante, elle resserra un peu plus ses bagages contre elle. Ne pensant même pas à demander son chemin aux quelques rares passants, elle finit par atterrir sur un banc, déboussolée.


*Je veux rentrer à la maison...*

Le visage caché entre ses mains, elle gonfle les joues. Et râle. Etait-il si nécessaire de devenir un adulte ? Pourquoi était-ce si difficile d'en devenir un ? Et comment le savait-on ? On recevait un diplôme ? L'âge ? Non, pas l'âge. Miki était bien la preuve qu'à 23 ans, on pouvait être encore loin de la maturité absolue. En tout cas, c’était pas pour aujourd’hui, les bonnes résolutions. Elle était bien trop fatiguée. Déjà, trouver la maison. Un bon dodo, et puis on verra.

Les minutes passent. Toujours au même endroit, elle finit par se demander si bouger, même pour se perdre, serait mieux que de passer sa journée comme une SDF sur un pauvre banc d’une pauvre gare dans un pauvre quartier pluvieux. Respirant, espérait-elle, pour la dernière fois la fraîcheur de l’air de la gare (subtil mélange d’urine, d’excrément et de rouille), c’est avec un air plus qu’incertain qu’elle prit la sortie de celle-ci.
Encore mieux. Alors qu’elle avait réussi à mettre sa timidité de côté pour demander aux gens si par hasard ils pouvaient l’accompagner jusque chez elle, l’environnement semblait aussi riche en population que la gare où elle se trouvait 5 minutes à peine. Ce n’était pas possible pour elle. Elle était maudite. C’était un signe, elle le sentait. Elle n’était pas faite pour être adulte. Paniquée, elle commença à faire claquer ses bracelets sur sa peau, déjà bien endolorie à cet endroit. Allait-elle devoir rester ici toute la journée ? Voir toute la nuit ? Et toute seule ? Personne pour venir l’aider, la loger ?


-Sniffffff

Et en plus, elle était enrhumée. Au bord de la crise de larme, il lui fallut attendre que la pluie se remette à battre de toute sa force pour qu’elle se décide réellement à faire quelque chose. Elle grelottait. Les bagages faisant désormais le double de leur poids, elle avait du mal à avancer. Ca y est. Elle allait mourir ici. Elle allait mourir de froid, malade, et seule. Avec tous les scénarios funestes possibles dans la tête, c’est avec non sans désespoir qu’elle entendit son ventre crier famine. Non, pas maintenant. A la maison, quand le frigo sera plein. Mais pas maintenant.
Etant à deux points de renoncer et de s’effondrer sur le sol, ce fut comme un rêve, un mirage. Une gigantesque auréole multicolore. Dieu existe. Pour Miki en tout cas.


-Maman ! Enfin !

Un magasin. Non. Un supermarché. Aux anges, ce n’est pas Dieu qu’elle remercia, c’est sa mère. Heureuse, pétillante de joie, elle rentra avec empressement dans le « Convini ». Elle inspira à plein poumon l’odeur des emballages et des aliments aux contenus non identifiés et couru dans les allée, comme si la vie de son estomac était compté. Faisant abstraction du monde environnant, elle remarqua à peine la personne qui lui avait accidentellement heurté avec son cadis. Réagissant à peine, elle se tourna légèrement, histoire de voir qui était la personne qui s’était excusée. Gonflant les joues, elle le regarda de haut en bas. C’était un jeune homme, qui ne devait pas être plus vieux qu’elle. Pas désagréable à regarder en plus. À cette pensée, Miki sourit.

-C’est pas grave, je ne suis pas faite en sucre !

Bombant le torse comme si cela pouvait le convaincre de sa force colossale, son sourir s'élargit. Les cheveux trempés, son écharpe dégoulinante touchant le sol, ses converses ayant prisent l’eau, sa veste en jeans complètement trempée et son jeans plus que taille basse avec le poids de l’eau, elle ne devait pas avoir l’air fine. Mais, le visage rayonnant devant ces étalages de nourriture, c’était le dernier de ses soucis.
Revenir en haut Aller en bas
Hiro Kamiya

Hiro Kamiya


Nombre de messages : 31
Age : 34
Date d'inscription : 13/07/2007

How are you ?
Humeur: Tranquille.
Heart: Il bat, merci.
Popularité:
10:00 am at The Convini [libre] Left_bar_bleue33/10010:00 am at The Convini [libre] Empty_bar_bleue  (33/100)

10:00 am at The Convini [libre] Empty
MessageSujet: Re: 10:00 am at The Convini [libre]   10:00 am at The Convini [libre] Icon_minitimeJeu 19 Juil - 3:21

Encore un peu ailleurs, dans ses pensées, Hiro jeta enfin un oeil sur la personne qu'il avait percutée. Et oui, après l'impact, il s'était tout de suite avancé sans même regarder à quoi elle ressemblait, cette personne: une femme. Une jeune femme, un peu plus petite que lui (vingt centimètres tout au plus), et elle devait avoir dans la vingtaine, peut-être un peu plus âgé que lui, mais il n'était pas vraiment doué pour déterminer les âges. Il était soulagé, un moment il avait eu peur d'avoir une scène, peur de tomber sur quelqu'un de peu agréable, voire totalement désagréable à tout point de vue, qui aurait fait toute une histoire d'un petit choc de rien du tout. Au lieu de cela il tombait sur une jeune fille qui ne l'engueula pas, et qui, même si elle n'était pas apparemment au meilleurs de sa forme, semblait avoir un visage des plus sympathiques. Il y a quelques jours il aurait certainement rit en la voyant ainsi, trempée sûrement jusqu'au os, traînant des bagages dégoulinantes, collante (cheveux et vêtements contre elle), tombante (vêtement alourdi par l'eau), bref le genre d'image qui prête à rire sans être vraiment drôle, on rit malgré soi, comme ça, sans vraiment faire attention, comme avec une chute, quelqu'un qui tombe ça nous fait rire, on n'y peut rien. Là Hiro y pouvait quelque chose, il souriait mais ne riait pas d'elle, plutôt de la coïncidence des situations. Il avait vécu la même chose, il y a peu de temps. Il se revoyait trempé, fatigué, désespéré, arriver dans le salon de son frère. Il compatissait car il savait que ce n'était pas plaisant, pas plaisant du tout, se sentir ses vêtements lourds qui gênent vos mouvements, qui vous collent à la peau, joyeusement accompagnés par vos cheveux. Vous vous sentez sale et fatigué, en plus sa situation à elle était encore moins enviable que celle qu'il avait vécue hier, parce que lui n'avait vu que son frère, c'était changé directement, elle, elle était au milieu d'un magasin, observée par quelques inconnus.
Décidément, Shinai accueillait ses nouveaux venus d'une façon particulière en ce moment.


Citation :
C’est pas grave, je ne suis pas faite en sucre !

Hiro rit intérieurement et ne put s'empêcher de dire, sourire aux lèvres :

"Heureusement avec toute l'eau que vous avez sur vous."

Et oui, cela arrivait souvent à Hiro ce genre de réflexions, plus ou moins intelligentes et plus ou moins pertinentes, qui pouvait faire rire, ou pas. Le pire avec ces réflexions c'est qu'il n'arrivait pas à les garder pour lui, il était obligé de les dire. Même si souvent lui-même les trouvait nulles, une fois dites, voire avant même qu'elles soient dites, mais c'était comme ça, il se faisait des réflexions et il n'arrivait pas à être égoïste et se devait de les partager avec les autres, même si souvent cela entraînait un blanc, un bide complet comme on dit.

"Atcha'".

Hiro éternua, une, puis deux fois, et il se moucha.

"Je déteste être enrhumé."

Quand son nez fut libéré de la menace de couler puis à nouveau bouché pour gêner la respiration de Hiro, il rangea son mouchoir dans sa poche et en pris un autre, essaya vainement de se moucher. Il abandonna, gardant son mouchoir dans sa main. Il leva à nouveau la tête vers la jeune femme, il se pencha en avant.

"Bonjour, je m'appelle Kamiya Hiro, enchanté de vous rencontrer."

Il se releva.

"Vous devriez vous sécher, sinon vous allez attraper froid."

Il ne savait pas trop pourquoi, il avait envie d'aider cette jeune femme. Il devait être d'humeur serviable. Et puis il avait froid pour elle et comme il était malade, il n'avait pas envie d'avoir froid, pas même par procuration. Alors il regarda dans son cadis, il était encore presque vide, son lot de mouchoir et quelque bricoles, qu'il casa à côté de son sac à dos dans la partie qui se repliait et servait de siège pour les enfants. Alors il se tourna vers la jeune femme, s'inclinant légèrement encore une fois.

"J'aimerais pouvoir vous aider si vous me le permettez.
Nous pouvons mettre vos bagages dans mon cadis, et chercher s'il y a un rayon vestimentaire dans ce magasin, et surtout des cabines d'essayages que vous puissiez vous sécher et vous changer.
"

Il se releva et attendit la réponse de la jeune femme, un léger sourire aux lèvres. Finalement les leçons de sa mère n'avaient pas traversé d'une oreille à l'autre sans rien laissé, il se surprenait lui-même.
Quoique en y réfléchissant bien, il en retirerait sûrement un bénéfice. En effet, dans un quartier comme Shinai, s'il aidait cette personne, cela se saurait forcément, son frère finirait donc par être au courant, il en parlerait à sa mère, qui le bassinerait avec sa fierté et ses compliments mais au moins le laisserait tranquille avec le fait que "parti comme ça, il ne ferait rien de sa vie, que c'était bête, un jeune si plein de talents, qui peut faire tout ce qu'il veut, reste là sans bouger, attendant on ne sait quoi, passant ses journées à dormir et ses nuits à sortir au lieu de travailler, de faire des études, de faire en sorte d'avoir un travail, un bon salaire, se marier, une famille des enfants (oui oui sa mère voyait très loin, et s'il ne faisait pas quelque chose là maintenant tout de suite, il gâcherait le reste de sa vie jusqu'à la fin de ses jours.)..."
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





10:00 am at The Convini [libre] Empty
MessageSujet: Re: 10:00 am at The Convini [libre]   10:00 am at The Convini [libre] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
10:00 am at The Convini [libre]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» -Dangerous Walk- [libre]
» A la recherche d'un nouveau collier. [Libre]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
× Kyogi - Vous nous adorez, ne dites pas le contraire ! × :: × Quartiers de Shinai × :: Convinence Store-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser